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Posté : mer. févr. 01, 2006 11:10 am
par theo
idem
belle perspective pour Saint-Cyr!!la plus vieille école de France!(200 ans pour info) :smile8:

Posté : ven. févr. 10, 2006 11:39 pm
par mart1goal
les ponts c plus vieux que st cyr jeune ignorant

Posté : sam. févr. 11, 2006 9:42 am
par Jérôme
Effectivement :

[i:95b811b006]En France, la construction des routes, ponts et canaux resta très longtemps de la seule compétence des seigneurs, associations de marchands ou ordres monastiques. Avec Colbert, une politique plus efficace vit le jour, mais les techniciens étaient recrutés au coup par coup. Il fallut attendre l'année 1716 pour qu'un arrêt crée un corps d'ingénieurs régulièrement appointés : le corps des ingénieurs des Ponts et Chaussées.
La mise en place d'une formation spécifique à ce corps fut décidée par l'arrêt du Roi du 14 février 1747, acte fondateur de l'Ecole. Et jusqu'en 1794, l'Ecole fut marquée par la personnalité de son directeur, Jean-Rodolphe Perronet, à la fois ingénieur, administrateur talentueux et érudit participant à l'élaboration de l'Encyclopédie de d'Alembert et Diderot. L'Ecole comptait alors une cinquantaine d'élèves (Lebon, Bernardin de Saint-Pierre, Méchain, Brémontier…) et pas un seul enseignant. En effet, les élèves recevaient une instruction théorique par auto-apprentissage et par enseignement mutuel dans les domaines de la géométrie, l'algèbre, la mécanique, l'hydraulique…
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Tandis que St-Cyr :

[i:95b811b006]Le titre VI de la loi du 11 floréal an x, 1er mai 1802, stipulait : Il sera établi dans une des places fortes de la République une École spéciale militaire destinée à enseigner à une portion des élèves sortis des lycées les éléments de l'art de la guerre. Ainsi l'avait voulu le Premier Consul ; c'était l'acte fondateur de " Saint-Cyr ", dont nous célébrerons le bicentenaire en 2002. L'ancien régime n'avait pas pourvu l'Armée d'une école de formation spécifique, et les diverses tentatives étaient restées sans lendemain. L'École est d'abord implantée à Fontainebleau.
Mais l'Empereur la trouve trop proche de la cour, et la transfère à Saint-Cyr. Je veux, écrit-il, que devant les vieux soldats, les jeunes officiers puissent s'imposer rapidement par leur science, leur connaissance du métier, et leur endurance à supporter les fatigues et les privations.

Depuis 1802, l'histoire de l'École est intimement liée à celle de la France ; elle en épouse les gloires et les deuils. Elle paye un lourd tribut à ses sacrifices et à ses larmes. Sur 60 000 Saint-Cyriens sortis de l'École depuis 1802, 10 000 sont morts pour la France. Certaines promotions sont saignées à blanc : telle en 1918, la promotion " Croix du Drapeau " qui compte 294 tués sur 533 membres, la " Grande revanche " 428 sur 774. En mai 1940, l'École est détruite par l'aviation allemande. Elle survit à Ribbesford avec la France libre, à Aix-en-Provence, à Cherchell en Algérie.
Les Saint-Cyriens combattent avec Juin en Italie ; avec Leclerc au Fezzan, de Paris à Strasbourg et Berchtesgaden ; avec de Lattre de la Provence au Rhin et au Danube, tous maréchaux, tous anciens élèves. La " paix " revenue, l'École continue à payer son tribut de sang, en Indochine, en Algérie, au cours des multiples interventions et perd encore 1 500 de ses anciens élèves.

Aujourd'hui, sur décision du plus illustre des Saint-Cyriens, le Général de Gaulle, l'École est implantée à Coëtquidan, en Bretagne, conjointement avec les autres Écoles de formation de l'armée de terre, qui partagent avec elle les mêmes risques et vertus. Fidèles à leur devise, " Ils s'instruisent pour vaincre " les Saint-Cyriens portent toujours la grande tenue, pantalon rouge et casoar rouge et blanc. Depuis l'École napoléonienne, la formation a naturellement changé.
Elle met nos officiers au meilleur niveau des élites de la Nation par une formation globale, universitaire, militaire, physique et morale.
L'accès se fait par différentes voies, concours ou détention de certains diplômes universitaires, la scolarité étant adaptée aux différentes filières. À leur sortie, les jeunes officiers sont, selon leur spécificité, titulaires d'un diplôme d'ingénieur, ou d'un diplôme de haut niveau leur permettant de poursuivre des études supérieures spécialisées.
Ainsi, l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, vieille de deux siècles, est en réalité une jeune première, fidèle à son passé, mais ouverte sur l'avenir. [/i:95b811b006]

voilà pour les infos, mais je rappelle que le sujet c'est moi !!! :smile1:

RE

Posté : sam. févr. 11, 2006 9:52 am
par mart1goal
ils s'instruisent pour vaincre. C'est peut-être ce qu'il manque a Amiens un bon stage là-bas...

Posté : sam. févr. 11, 2006 10:44 am
par Jérôme
je suis pas sur que la formation soit appropriée mais bon ! effectivement au niveau de la devise ...